Ferme hydrolienne dans la Manche
Hydroquest reprend le projet de ferme hydrolienne dans le raz Blanchard
L’entreprise grenobloise, qui conçoit des hydroliennes marines, annonce la reprise de la concession de la ferme pilote développée par EDF Renouvelables au large du Cotentin. Les ateliers des CMN (Constructions mécaniques de Normandie) fabriqueront les sept machines de 2,5 MW, à Cherbourg (Manche).
L’entreprise Hydroquest annonce, ce lundi 10 mai 2021, la reprise de la ferme pilote d’EDF Renouvelables, dans le raz Blanchard.Elle y installera sept hydroliennes denouvelle génération, encore plus performantes et plus puissantes que le prototype : chacune pourra produire jusqu’à 2,5 MW d’électricité, tout en étant plus légère et moins chère. Au total, la ferme pourra donc fournir jusqu’à 17,5 MW.Un potentiel de 3,5 GW
Ces machines seront fabriquées à Cherbourg (Manche), par les ateliers des Constructions mécaniques de Normandie (CMN), partenaire et principal actionnaire d’Hydroquest.
« Nous reprenons un projet mené en parfaite concertation avec l’ensemble des parties prenantes, et nous continuerons sur cette dynamique, en particulier avec les pêcheurs, a souligné Thomas Jaquier, président d’Hydroquest, dans un communiqué. Cette ferme pilote nous permettra de démontrer la pertinence de l’hydrolien marin dans le mix électrique français et européen. »monde, avec un potentiel de 3GW sur les 3,5 GW de potentiel en France.
Paimpol-Bréhat. La déconnexion de l’hydrolienne a commencé
Une hydrolienne HQ-Océan d’HydroQuest construite par CMN était en phase d’essai dans le parc Paimpol-Bréhat (Côtes-d’Armor). Celle-ci touchant bientôt à sa fin, la déconnexion a commencé le dimanche 21 mars 2021.
Immergée en avril 2019 dans le parc de Paimpol-Bréhat, au niveau de la Horaine, la phase d’essai de l’hydrolienne HQ-Océan conçue par la start-up française HydroQuest et construite par CMN (Constructions mécaniques de Normandie), arrive à sa fin.
Deux années d’essai au lieu d’une
« Première hydrolienne marine de cette puissance (un Mégawatt) à être raccordée au réseau électrique national », celle-ci est située à 7 km au nord ouest de la pointe du Paon, sur l’île bréhatine de la Horaine. L’objectif était de créer de l’électricité à l’aide des courants marins et d’établir si le produit du fabricant isérois d’hydroliennes HydroQuest et son partenaire Constructions mécaniques de Normandie (CMN) était assez « robuste et performant » . Des tests nécessaires avant une éventuelle commercialisation.
La phase de test a duré deux ans, au lieu d’un, « pour aller au-delà des essais encourageants » , explique EDF. Les expérimentations touchent à leur fin, pour preuve : la phase de déconnexion a commencé. Les premières opérations, réalisées par des plongeurs, sont entreprises depuis dimanche 21 mars et continueront jusqu’au jeudi 25 mars. Des travaux en cours actuellement, en raison de la météo clémente ces jours-ci. D’ailleurs, la décision n’a été prise qu’en fin de semaine dernière.
Nouveau projet au printemps 2022
Plusieurs interventions pourraient être nécessaires d’ici la fin avril. « Cette première phase anticipe celle qui aura lieu entre mai et septembre. Dès lors, un navire de plus grande ampleur sera dépêché, pour récupérer la turbine et sa fondation » , avance EDF.
Immergée en avril 2019 dans le parc de Paimpol-Bréhat, au niveau de la Horaine, la phase d’essai de l’hydrolienne HQ-Océan conçue par la start-up française HydroQuest et construite par CMN (Constructions mécaniques de Normandie), arrive à sa fin.
Deux années d’essai au lieu d’une
« Première hydrolienne marine de cette puissance (un Mégawatt) à être raccordée au réseau électrique national », celle-ci est située à 7 km au nord ouest de la pointe du Paon, sur l’île bréhatine de la Horaine. L’objectif était de créer de l’électricité à l’aide des courants marins et d’établir si le produit du fabricant isérois d’hydroliennes HydroQuest et son partenaire Constructions mécaniques de Normandie (CMN) était assez « robuste et performant » . Des tests nécessaires avant une éventuelle commercialisation.
La phase de test a duré deux ans, au lieu d’un, « pour aller au-delà des essais encourageants » , explique EDF. Les expérimentations touchent à leur fin, pour preuve : la phase de déconnexion a commencé. Les premières opérations, réalisées par des plongeurs, sont entreprises depuis dimanche 21 mars et continueront jusqu’au jeudi 25 mars. Des travaux en cours actuellement, en raison de la météo clémente ces jours-ci. D’ailleurs, la décision n’a été prise qu’en fin de semaine dernière.
Site d'essais hydrolien de Paimpol Bréhat
Un site d'essais dédié à l'hydrolien en mer : l'un des 3 sites d'essais de Bretagne pour tester les technologies d'énergies marines
Situé au large de l’île de Bréhat dans les Côtes d’Armor, le site de Paimpol-Bréhat est un site d’essais en mer au profit du développement de la filière hydrolienne, soutenu par la Région Bretagne et l’Europe.
EDF met à disposition de turbiniers son expertise en énergies marines renouvelables et ses infrastructures de raccordement (câble sous-marin de 15 km avec fibre optique pour superviser le fonctionnement à distance, poste terrestre de raccordement au réseau électrique...).
Le travail mené entre la Région Bretagne, SEENEOH (gestionnaire de site d’essais hydrolien fluvial sur Bordeaux) et EDF, en lien avec France Energies Marines, dans le cadre du projet de financement européen TIGER, permet d’engager les premières étapes d’une reconversion du site de Paimpol-Bréhat en site d’essais pérenne. L’objectif : accueillir de nouveaux turbiniers pour de futurs essais au profit du développement de la filière hydrolienne. Le site d’essais de Paimpol-Bréhat est exceptionnel de par ses caractéristiques exigeantes (turbulences, marées), l’expertise et les infrastructures de raccordement opérationnelles mises à disposition par EDF.
Ajouter un commentaire