Jérusalem un bain rituel de la période du Second Temple
découvert lors de fouilles archéologiques
Un bain rituel (mikvé) unique datant de l'époque du Second Temple (premier siècle de notre ère) a été découvert lors de fouilles archéologiques près du Mur des Lamentations à Jérusalem.Une passerelle en bois mène du Mur occidental à la porte Mughrabi du mont du Temple dans la vieille ville de Jérusalem, le 28 novembre 2011.
Les fouilles, menées sous la direction de Michal Habar et du Dr Oren Gutfeld pour le compte de l'Université hébraïque et financées par le ministère de Jérusalem et du Patrimoine, ont débuté en février 2021 dans le but de permettre la construction de deux ascenseurs pour faciliter l'accès au Kotel. Le mikvé, qui a été taillé dans la roche et recouvert d'une voûte maçonnée a été conservé dans son intégralité. À proximité se trouvaient les vestiges d'un immeuble résidentiel de la période du Second Temple.
La particularité de ce mikvé est son emplacement, situé sur la falaise qui séparait la ville haute du mont du Temple. D'autres vestiges ont également été mis au jour. "Le grand nombre de canaux et de bassins d'eau découverts lors des fouilles indiquent qu'une grande partie de l'activité de construction a été réalisée dans cette zone liée à l'approvisionnement en eau au fil des générations", a déclaré le Dr Gottfeld."Le mikvé a été creusé sous l'aqueduc inférieur qui semble avoir été sa principale source en eau," a précisé Michal Habar. En collaboration avec l'archéologue de la région de Jérusalem de l'Autorité des antiquités d'Israël, le Dr Amit Ram, il a été décidé de préserver l'authenticité du mikvé, ainsi que les vestiges du bâtiment résidentiel, et de les incorporer dans l'emplacement prévu pour les ascenseurs menant au mur Occidental.
Israël : découverte d’une figurine de déesse mère yarmouke vieille de 8.000 ans
Les archéologues du site de Sha’ar HaGolan en Israël ont déterré une figurine de la déesse-mère de la culture du Yarmouk, vieille de 8.000 ans.
C’est une nouvelle découverte importante qu’ont réalisée les archéologues du site archéologique Sha’ar HaGolan dans le nord d’Israël, au centre de la vallée du Jourdain. Une figurine vieille de 8.000 ans a pu être déterrée sur le site de fouille, nous apprend Arkeonews.
La déesse-mère de la culture yarmouke
Cette mystérieuse figurine représente selon les historiens la déesse mère de la culture yarmouke, la première culture préhistorique d’Israël. Cette culture qui est une des plus anciennes d’Orient à utiliser la poterie est connue pour ce type de sculpture de déesse mère, qui pourrait faire partie d’un culte de fertilité.Haute d’une vingtaine de centimètres, la figurine de la déesse a été découverte brisée en deux morceaux près du mur d’une maison du site de Sha'ar HaGolan. Sculptée en position assise, la figurine était recouverte d’un bracelet au fond rouge, une couleur qui représenterait la fertilité.
Sha’ar HaGolan, un site néolithique important
Pour les archéologues, ce signe distinctif de la culture du Yarmouk est l’un des exemplaires les plus grands jamais trouvés. Pour la codirectrice des fouilles, Anna Eirikh-Rose, "il s'agit d'une grande femme assise, avec de grandes hanches, un chapeau pointu unique, des yeux en forme de grains de café et un grand nez. Une main est placée sur sa hanche et l'autre sous sa poitrine".
Cette nouvelle trouvaille est une énième découverte pour le site de Sha’ar HaGolan, l’un des plus importants sites néolithiques du Proche-Orient. D’une superficie de 3.000 m2, le site a déjà fourni la plus grande collection d’art préhistorique du pays en plus de livrer d’autres connaissances sur la préhistoire, comme des cours monumentales, des systèmes de rues ou encore un puits.
Une ferme de 2100 ans contenant des outils agricoles a été découverte en Israël
En Israël, une ferme agricole, datant de la période hellénistique hasmonéenne et vieille de 2 100 ans, a été découverte à Horbat Assad à côté de Nahal Abel en Galilée orientale.
En Israël, une ferme agricole vielle de 2 100 ans a été découverte à côté de Nahal Arbel en Galilée orientale. Les fouilles ont été réalisées par l'Autorité des antiquités d’Israël et ont mis au jour des dizaines de poids de métier à tisser utilisés pour le tissage de vêtements, de grands récipients de stockage en céramique et des outils agricoles en fer, y compris diverses pioches et faux. Une découverte qui met en lumière une activité peu connue dans cette région à l'époque hasmonéenne
Une capsule temporelle, figée dans le temps
Des pièces de monnaie ont également été récupérées et ont permis de dater la ferme de la seconde moitié du IIe siècle avant notre ère. De plus, les fondations des bâtiments, des récipients en poterie et d'autres découvertes datant de l'âge du fer ont été découvertes. Selon le Dr Amani Abu-Hamid, directeur des fouilles pour le compte de l'Autorité des antiquités d'Israël : "nous avons eu beaucoup de chance de découvrir une capsule temporelle, figée dans le temps, dans laquelle les découvertes sont restées là où elles avaient été laissées par les occupants du site, et il semble qu'ils soient partis précipitamment face à un danger imminent, peut-être la menace d'une attaque militaire. Les poids du métier à tisser étaient toujours sur l'étagère, les bocaux de stockage étaient intacts. Nous savons d'après les sources historiques qu'à cette époque, le royaume judéen hasmonéen s'est étendu à la Galilée, et il est possible que la ferme ait été abandonnée à la suite de ces événements". Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer l'identité des habitants du site, précise l'Autorité des antiquités d'Israël.
Une fouille de sauvetage
Selon Eli Eskosido, directeur général de l'Autorité des antiquités d'Israël : "Cette découverte intéressante et significative a été mise au jour au cours d'une fouille de sauvetage effectuée avant la mise en œuvre du projet d'eau de la société Mekorot (la compagnie nationale des eaux d'Israël)". Un projet qui permettra d'acheminer l'eau dessalée vers un bassin afin de maintenir le niveau de l'eau et d'ancrer un approvisionnement continu en eau pour les ménages, l'agriculture et les pays voisins. L’Autorité des Antiquités d'Israël et Mekorot coopèrent ainsi pour préserver cette ferme, sur le site même ou dans les environs immédiats.
Jérusalem, la ville trois fois sainte
Jérusalem accueille dans ses remparts des monuments de la plus haute importance pour chacune des religions monothéistes : le Saint-Sépulcre pour les chrétiens, le mur des Lamentations pour les juifs et le dôme du Rocher pour les musulmans.
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