Missak Manouchian
Missak Manouchian, le poète arménien et résistant
Né en 1906 en Arménie, chef d’un groupe de résistants d’origine étrangère qui figurèrent sur l’Affiche rouge, composé pour l’essentiel de juifs polonais et d’Italiens, ce poète arménien fut un homme d’une extrême sensibilité, dont témoigne sa dernière lettre où s’affirme l’amour de sa femme, Mélinée, celui de la France, son pays d’accueil, et son internationalisme : «?Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand.?» À 9 ans, il assiste aux massacres perpétrés par les Turcs contre le peuple arménien et perd sa famille. Recueilli par une famille kurde, puis placé dans un orphelinat au Liban, il y rencontre la culture française. En 1925, il débarque à Marseille, puis monte à Paris où il travaille chez Citroën. Missak Manouchian écrivait des poèmes depuis son plus jeune âge. Au chômage, il se consacre à des activités sportives tout en participant à la création de revues littéraires arméniennes. Il adhère au Parti communiste et participe aux actions du groupe arménien rattaché à la MOI (Main-d’œuvre immigrée). La police française l’arrête le 2?septembre 1939. Libéré en octobre?1939, il est intégré à l’armée comme engagé volontaire. En 1943, il devient responsable militaire FTP-MOI de la région parisienne. Le 16?novembre 1943, alors qu’il a rendez-vous avec Joseph Epstein, il est arrêté avec ce dernier. Un procès à grand spectacle est organisé par les autorités allemandes : les vingt-deux sont fusillés au mont Valérien le 21?février 1944.
Source: https://www.humanite.fr/missak-manouchian-le-poete-armenien-et-resistant-574734
Plaque Missak Manouchian 1906-1944
Photo CM 25 Mai 2018
Localisation de la plaque Missak Manouchian à Saint Martin d'Hères
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Une semaine de l’Affiche rouge en hommage au Groupe Manouchian
Point d’orgue de la 8e Semaine de l’Affiche rouge d’Echirolles, les étrangers dans la Résistance, la commémoration solennelle du 76e anniversaire de l’exécution, par les nazis au Mont-Valérien le 21 février 1944, de Missak Manouchian et des Combattants étrangers des FTP–MOI de la région parisienne, a réuni dimanche 23 février 2020 place de la Libération quelque 130 personnes à l’invitation conjointe de Renzo Sulli, maire, vice- président de Grenoble-Alpes Métropole et de Daniel Marandjian, président de l’Association des anciens combattants et résistants arméniens de l’armée française (AACRAAF).
On notait en outre la présence de Sylvette Rochas et Daniel Bessiron, conseillers départementaux, Martine Jullian conseillère déléguée et Bernard Macret adjoint au maire de Grenoble Éric Piolle, de nombreux élus ainsi que les responsables des associations d’anciens combattants, résistants, déportés et ami(e)s de la Résistance avec leurs porte-drapeaux et les représentants des associations arméniennes de l’agglomération grenobloise.
Après l’accrochage d’une gerbe sous la plaque de la rue Missak Manouchian, le cortège s’est rendu au Monument aux morts orné de chevalets présentant le portrait de Missak Manouchian et l’Affiche rouge.
Daniel Marandjian dans son discours très applaudi a salué la mémoire de « ces héros de l’ombre » que furent les combattants du groupe Manouchian. Il a réitéré avec force la demande, formulée depuis 2014, de transfert au Panthéon de la République des cendres de ces martyrs de la liberté qui attendent toujours dans leurs tombes du cimetière d’Ivry la reconnaissance suprême de la Patrie.
Aujourd’hui des voix plus nombreuses reprennent cette exigence, notamment après la disparition en 2018 d’Arsène Tchakarian dernier survivant du groupe Manouchian. C’est le cas du CCAF et de plusieurs parlementaires à l’occasion des récentes commémorations.
Missak Manouchian page wikipedia
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Missak, dit Michel[n 1], Manouchian[n 2], né le 1er septembre 1906 à H?sn-? Mansur dans l'Empire ottoman, mort fusillé à trente-sept ans au fort du Mont-Valérien le 21 février 1944, est un poète[2] arménien et immigré résistant.
Rescapé du génocide arménien et formé au métier de menuisier, il se réfugie en 1925 en France, pays de préférence[3] qu'adoptera sa veuve. Ouvrier tourneur autodidacte, il s'engage à la suite de la crise du 6 février 1934 dans le militantisme antifasciste qu'anime le mouvement communiste, et devient en juillet 1935 un cadre du Komintern en prenant la direction de la revue du HOC, Comité de secours pour l'Arménie, puis de l'Union populaire franco-arménienne, relais successifs du syndicat de la Main-d'œuvre immigrée auprès des ouvriers arméniens.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Missak_Manouchian
http://jnr-cpl.com/?p=2699
Commentaires (1)
- 1. | 22/04/2020
Content que tu aies réussi à te dépanner rapidement
jCP