Le réchauffement climatique menace la cité antique
d’Assur vieille de 5000 ans
L’Irak, berceau de la civilisation mésopotamienne, pâtit des conséquences de la crise climatique actuelle. Sa célèbre ville antique d’Assur, capitale de l’Assyrie jusqu’au IXe siècle av. J.-C., pourrait voir son patrimoine menacé par la construction d’un barrage.Avec le changement climatique, le patrimoine culturel et archéologique de nombreux sites est compromis et les témoignages des cultures disparues sont mis en péril. À court terme comme à long terme, les effets néfastes de la crise environnementale sur le patrimoine sont indéniables. La menace actuelle qui pèse sur la ville d’Assur en fait la démonstration. L’Irak, confronté à une menace pour son approvisionnement en eau en raison de la crise climatique actuelle, envisage de créer un nouveau barrage qui pourrait inonder la ville antique d’Assur, déclarée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2003. Vieux de plusieurs millénaires, le patrimoine culturel de la ville pourrait être mis en péril.
Un patrimoine mondial fragilisé
Construite sur les rives du Tigre, Assur était autrefois la base du pouvoir de l’Empire assyrien, qui englobait la Mésopotamie, l’Anatolie et une partie de ce qui est aujourd’hui l’Égypte, la Turquie, Israël, la Jordanie, le Liban et la Syrie. La ville était considérée par les Assyriens comme la manifestation physique du dieu éponyme et tout-puissant. Le temple d’Assur, qui lui fait honneur, est toujours debout. Au centre de la ville se dresse la porte Tabira, un monument composé de trois arches qui est le symbole historique de la ville.
Cet édifice servait de lien unique entre le sanctuaire principal des dieux et les jardins d’Ishtar, la déesse de la guerre et de la fertilité.En 2015, L’État islamique a tenté de détruire la porte, qui a été endommagée à 70%. La structure originale est depuis devenue la proie de l’érosion hydrique. Pour répondre à ce problème, un projet de rénovation d’urgence a été mené en collaboration avec le Conseil national irakien des antiquités et du patrimoine. Subventionnés par l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH), les travaux ont permis de restaurer l’arche la plus endommagée. Mais la porte étant restée dans un état relativement fragile, son avenir reste incertain.
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