Film réalisé par Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova
C’est le plus grand delta du monde.... Et c’est un pays. Il s’appelle le Bangladesh. Près de trois cents cours d’eau traversent le Bangladesh, ils définissent sa géographie et le style de vie de son peuple. Ainsi les 160 millions d’habitants de ce pays, parmi les plus pauvres et le plus densément peuplé du monde, ont appris à vivre au milieu de l’eau et à s’adapter à ses caprices. Ici et pour tous, elle reste la principale ressource, que ce soit pour la pêche ou pour l’agriculture dont dépendent près de 70% des bangladeshis. Mais aujourd’hui, l’eau, cet allié de toujours, est devenue une véritable menace. Pris en étau entre la fonte des neiges des glaciers de l’Himalaya au Nord du pays, et la montée des eaux de l’Océan indien au sud, les habitants se retrouvent submergés par elle. Cyclones, ouragans, inondations, érosion, ce pays, situé à cinq mètres seulement au dessus du niveau de la mer, subit localement les conséquences d’un réchauffement global dont il n’est pas responsable. Pire encore, si le réchauffement climatique continue au même rythme, le Bangladesh pourrait perdre jusqu’à 17 % de son territoire d’ici à 2050. Entre 20 et 40 millions de personnes se retrouveraient alors sans terre sous les pieds. En parcourant le Bangladesh de la baie du Bengale au Sud, aux "chars", ces îles précaires du Nord, en passant par Dacca ou encore Chittagong, le plus grand cimetière des bateaux au monde, le film raconte le combat de ce pays, en première ligne face aux changements du climat et dont la survie ne tient qu’à un fil
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Commentaires de JC Pellet et Alain Venel
Jean Claude Pellet
Le Bangladesh: Triste pays de delta, surpeuplé, déjà fortement impacté par les inondations qui vont s'accentuer avec le réchauffement climatique: la remontée des eaux va aggraver la mise en péril des populations les plus pauvres obligées, faute de place, d'habiter sur les "chars" (= les bancs de sables au milieu des fleuves du delta) Le projet de 1992 a été complété en 1996 par un projet, toujours financé par la France, avec des prestations accordant notamment plus de place à la consultation des populations concernées. La logistique de ce deuxième projet était assez bien assurée par HALCROW , chef de file anglais de notre association.En dehors de ma participation comme chef de projet pour SOGREAH résident à JAMALPUR, et de celles de J.P. SAUVAGERE et de C. POTIN en séjours prolongés, plusieurs missions se sont succédées avec les interventions de D. RODINSON,M. BOLZE, D. VERDEIL, B. YON, . . . .
L'ambiance a JAMALPUR était plutôt tristounette et nous étions contents d'aller passer le week-end à DHAKA la capitale qui n'avait pourtant rien d'amusant ni d'attrayant avec la foule grouillante circulant dans les rues; on se payait quand même un restau où il fallait apporter discrètement sa boisson si on voulait boire de l'alcool ce qui était autorisé puisque le serveur fournissait le tire-bouchon ou le décapsuleur.
PELLET Jean-Claude | 15/05/2021
Alain Venel
Magnifique reportage ! Je ne connaissais que les reportages télé sur les catastrophes des inondations !! Merci pour ce beau Document ! Venel Alain 15 Mai 2021
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